Spacearth Initiative | La sécurité passe par l’espace
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La sécurité
passe par l’espace

Les satellites contribuent aux missions de défense nationale et offrent des données qui permettent de nous protéger efficacement sur terre, en mer ou dans les airs.

L’espace est un domaine stratégique essentiel. Au regard de l’évolution des menaces, des risques et des technologies, ce milieu particulier nécessite une vigilance toujours plus importante.

Observation, écoute, communication, navigation, sont les principales applications spatiales qui contribuent chaque jour à notre sécurité, que ce soit en maintenant l’indépendance de nos transmissions ou en limitant les risques d’accidents liés au transport.

Des données satellites
pour assurer l’autonomie

Les satellites d’observation sont utiles dans des missions de renseignement. Les satellites peuvent fournir des images de zones de conflit ou de cibles : zones occupées

par des terroristes, des sites particuliers à surveiller (sites de lancement de fusées ou de missiles balistiques intercontinentaux) ou surveillance maritime. C’est le cas du système CSO

4500

satellites civils et militaires sont positionnés autour de notre planète. Ils seront au moins 15 000 dans les dix ans à venir, fournissant des données essentielles pour protéger la planète et ses habitants.

Le renouvellement
des capacités spatiales

Les moyens satellitaires sont devenus indispensables aux armées fournissant télécommunications sécurisées, moyen de guidage très fiable en milieu hostile et capacité d’écoutes. Dans la perspective du développement des futurs véhicules de combats aériens.
L’accès en temps réel aux données de terrain est également cruciale. Ceci ne sera possible que par l’utilisation des moyens spatiaux, dont la vulnérabilité est bien moindre par rapport aux installations terrestres.

Découvrez la video de la Direction Générale des Armées.

Intervention
en cas de catastrophe

Lors d’une intervention en cas de catastrophe, l’utilisation de l’espace est nécessaire pour l’imagerie, les communications et la navigation.

On utilise ainsi des satellites pour prendre le relai des infrastructures détruites sur place, regarder les dégâts, repérer les infrastructures accessibles, aider les secours à se déplacer, et estimer l’étendue des dégâts.

Au niveau international, une charte existe pour coordonner le recours aux satellites en cas de besoin. Cette Charte Espace et Catastrophes Majeures met à disposition des données satellitaires et “permet de coordonner les ressources et l’expertise pour répondre rapidement aux situations de catastrophe majeure; aidant ainsi les autorités de protection civile et la communauté humanitaire internationale.” Dernièrement, elle a été activée lors des inondations au Sri Lanka (le 12 novembre dernier) ou lors d’un tremblement de terre en Chine (le 16 septembre dernier).

Sécuriser le trafic aérien

De nombreux aéroports de petite et moyenne taille n’ont pas les moyens de se procurer des aides à la navigation au sol telles qu’un système d’atterrissage aux instruments (ILS). En utilisant le service SoL d’EGNOS, ces aéroports seront en mesure de rendre l’atterrissage beaucoup plus sûr qu’auparavant. Pour les grands aéroports qui sont équipés d’aides à la navigation au sol, il constitue une solution de secours fiable en cas de défaillance de ces systèmes au sol.

Outre l’amélioration de la sécurité et la réduction des coûts d’exploitation, le service contribue à réduire l’impact environnemental du trafic aérien en diminuant la consommation de carburant des avions, et à réduire les niveaux de bruit pour les personnes vivant à proximité des aéroports.

Repérage et sauvetage

Le principal avantage de l’utilisation des systèmes satellitaires pour la recherche et le sauvetage est de réduire le temps de recherche. En utilisant le système de satellites COSPAS-SARSAT, les personnes peuvent activer leurs balises personnelles en cas de détresse, qu’ils soient sur un bateau, dans un avion ou à pied (c’est le cas notamment des alpinistes).

On compte parmi les utilisateurs des travailleurs des régions inhospitalières ou éloignées du pays, ainsi que de nombreux aventuriers qui pratiquent des activités de plein air, par exemple lors de randonnées pédestres. Depuis sa création en 1982, on estime que le système a permis de sauver plus de 32 000 vies dans le monde, au rythme aujourd’hui de cinq personnes chaque jour.

Protéger nos données

L’espace est un lieu de transit de l’information qui doit donc être sécurisé. Le projet de cloud souverain européen Gaia-X se développe donc afin de proposer aux entreprises européennes des offres et services cloud et/ou data labellisées répondant à des exigences élevées en termes de sécurité et de souveraineté en conformité avec les lois européennes en vigueur.

Par ailleurs, afin de limiter les possibilités de mise sur écoute et de piratage, l’Union européenne accélère le déploiement d’un réseau de communication quantique impossible à déchiffrer.

L’espace, nouvelle frontière

Une stratégie spatiale a été conçue avec des objectifs à l’horizon 2030. Le Président de la République a annoncé “la création et le rattachement à l’armée de l’Air d’un grand commandement de l’espace”. 

Ce grand commandement de l’espace aura un rôle accru et devra “fédérer et coordonner tous les moyens consacrés au domaine spatial de défense”. Il comptera 500 personnes en 2025 et sera installé à Toulouse. 

Défense planétaire

Bien que l’impact d’astéroïde soit l’un des risques naturels majeurs les moins probables, il est facilement identifiable en amont. Il est donc possible de prévenir en minimisant, voire en éliminant les conséquences avec des moyens raisonnables et réalisables.

Pour contrer le risque d’impact grave sur la Terre, Européens et Américains se sont associés dans un projet de test de déviation d’astéroïdes. Les missions Hera (Esa) et Dart (Nasa) prévoient d’étudier la déviation artificielle d’un astéroïde en situation réelle. Impact prévu en 2022, avec pour objectif d’avoir un protocole à suivre en cas de risque de collision et de pouvoir extrapoler les données à d’autres scénarios.